Exposition 2014  :    Lamballe en 1914


     Les établissements dont disposait le service de santé militaire au début de la guerre de 1914, ne permettaient pas d'accueillir tous les blessés et les malades de l'armée mobilisée. Le plan prévoyant la création de nombreux hôpitaux dans la zone extérieure aux opérations militaires fut donc mis en oeuvre.
     Des hôpitaux, nommés hôpitaux temporaires, seront installés dans de nombreuses localités du territoire. Dès le début des hostilités, des locaux sont réquisitionnés ou mis à disposition, tel que lycées, hôtels, châteaux, casinos, salles d'usines. D'autres sont aménagés dans des casernes et salles militaires.
     Les hôpitaux temporaires seront classés en trois groupes dépendant de la manière dont ils sont gérés :
      - l'hôpital complémentaire est géré par le service de santé militaire, c'est le cas à Lamballe.
      - l'hôpital auxiliaire est géré par une société d'assistance sous contrôle du service de santé. En 1914, la Croix Rouge comprenait trois sociétés d'assistance très distinctes : la Société française de secours aux blessés militaires (créée en 1884), l'Union des Femmes de France (créée en 1879), l'Association des Dames Françaises (créée en 1881).
      - l'hôpital bénévole géré par des associations, des communautés et des collectivités locales en respectant un cahier des charges établi par l'armée.
    
     La ville de Lamballe abrite l'hôpital complémentaire n°71 du 9 septembre 1914 au 10 janvier 1919, réparti dans trois emplacements : à l'hôpital Villedeneu, rue du Jeu de Paume (114 lits au début, puis 130, puis 90), à l'Hôtel-Dieu, rue Courbe (26 lits au début, puis 22), à l'Ouvroir Saint-Vincent de Paul, rue Saint-Lazare (16 lits au début, puis 18).

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